Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Blogue

Transition écologique (partie 2 de 3) – les rencontres de la cohorte : des lieux inspirants et des discussions porteuses

Cet article fait suite au texte Transition écologique (partie 1 de 3) – une première cohorte d’entreprises en formation

De septembre 2017 à février 2018, une cohorte d’une dizaine d’entreprises d’économie sociale s’est donnée rendez-vous à trois reprises pour discuter de développement durable et de l’application de ses principes dans leurs activités. Appuyé par Magnitude 10, le projet Transition écologique a proposé un parcours de formation alliant les avantages des rencontres de groupe à ceux de séances de travail personnalisées pour chaque entreprise. Le tout animé par Barbara Genest, directrice générale de Québec’ERE.

La visite de différents lieux par la cohorte est un des éléments importants d’un tel parcours de formation selon Barbara Genest : « les lieux pouvaient témoigner de ce que l’application de principes de développement durable pouvait être. » « J’ai été capable d’avoir des images, de référencer mes exemples aux participants. »

Pour la première rencontre, la cohorte d’entreprises s’est donnée rendez-vous chez l’une d’entre elles : Recyclage Vanier. Barbara Genest raconte : « on a pu voir comment la destruction des documents confidentiels s’effectue et tous les processus mis en place. On a pu voir aussi comment ça se passe avec l’équipe, parce qu’ils font de l’intégration à l’emploi. C’était plaisant parce que Recyclage Vanier est participant de la cohorte, donc ça donnait une plus-value. » « On a pu parler de leur plan de gestion de matière résiduelle dans leurs bureaux. »

Cette première rencontre de groupe était également l’occasion d’expliquer les grandes lignes de ce qu’est le développement durable. « Chaque participant n’avait pas le même niveau de connaissance ou de formation », affirme-t-elle.

Entre la première et la seconde rencontre de la cohorte, de nombreuses entreprises ont entamé leur démarche personnalisée avec Quebec’ERE afin d’implanter une politique ou des pratiques durables chez eux. Durant le projet Transition écologique, chaque entreprise choisit la direction qu’elle veut prendre pour améliorer ses pratiques. Si cette mise en place se fait facilement et rapidement pour certaines d’entre elles, d’autres peuvent faire face à plus de défis, mais l’accompagnement personnalisé permet à chacune d’avancer à son rythme et d’atteindre ses objectifs.

La deuxième formation de groupe a eu lieu au Monastère des Augustines, une entreprise d’économie sociale reconnue pour sa politique et ses actions en développement durable instaurées dès son démarrage. « On avait l’employée dédiée au développement durable qui nous a fait visiter. Ça permettait de faire des liens entre les achats faits au Monastère et les entreprises participantes », mentionne Barbara Genest.

Suite à la visite, cette dernière a animé une séance de travail de groupe : « j’ai pris chaque organisation pour dire où elle en était ou ce vers quoi elle s‘enlignait, j’ai fait ressortir le défaut ou la qualité pour chacun. Les gens étaient contents. C’était rendu très très concret, à l’opposé des concepts de développement durable. Il n’aurait pas fallu que ce soit ça tout le long! Il faut que ce soit appliqué. » Cet échange de groupe sur l’état d’avancement de chacun a été inspirant et riche en apprentissages pour plusieurs: « Les entreprises ont pu constater la rapidité d’exécution que peuvent avoir les projets, qu’il ne faut pas voir cela comme des montagnes. »

Finalement, après avoir visité une entreprise qui œuvre en circuit fermé, puis un établissement touristique accueillant de nombreux visiteurs et événements, le troisième lieu visité par la cohorte ce 28 février a été le Centre Culture et Environnement Frédéric Back, un bâtiment regroupant plus d’une trentaine d’organisations aux missions culturelles ou environnementales. La visite de l’édifice a eu tout pour inspirer les participants de la cohorte avec les différentes améliorations éco-énergétiques et architecturales mises en place lors de sa restauration. Barbara Genest y a proposé ensuite une formation sur les événements écoresponsables, une façon bien concrète pour les entreprises d’agir et d’améliorer rapidement leurs façons de faire.

Article suivant : Transition écologique (partie 3 de 3) – les témoignages de deux entreprises participantes