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Mythes et réalités à l’égard des entreprises d’économie sociale

À lire et à partager!

L’agence de courtage en économie sociale a officiellement été lancée le 3 décembre dernier. Le projet de commercialisation des entreprises d’économie sociale (EÉS) auprès des grands acheteurs institutionnels et des entreprises arrive juste à point, dans un contexte où les organisations (tout comme les individus) cherchent à faire des choix de consommation responsables et durables.

Si certains ne savent pas du tout ce que sont les EÉS (pour eux, on recommande de regarder cela et de lire ceci), d’autres ont parfois quelques idées préconçues à leur égard qui sont à défaire. On fait le point ici.

Mythe: « Les entreprises d’économie sociale sont des organisations de petite taille. Elles ne pourraient pas suffire à ma demande en approvisionnement. »

Voilà une perception fausse!

  • L’entreprise d’économie sociale n’est pas, par définition, petite! Après tout, Desjardins, la TOHU et Mountain Equipment Coop sont des entreprises d’économie sociale!
  • Ce qui définit une entreprise d’économie sociale, c’est principalement sa forme de propriété collective (OBNL, coopérative ou mutuelle), ou encore la redistribution de ses profits dans sa mission sociale.
  • Les régions de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches comptent des entreprises d’économie sociale (EÉS) de toutes tailles (d’un à plusieurs milliers d’employés) oeuvrant dans tous les secteurs d’activité. On y chiffre 1200 EÉS offrant 18 000 emplois et ayant au total 3,3 milliards de dollars en chiffre d’affaires.
Ce sont des entreprises d’économie sociale, le saviez-vous?!
La microbrasserie les Grands Bois : en plus de vendre de savoureuses bières, la microbrasserie est une coopérative de travailleurs, apportant ainsi du travail à plusieurs résidents de St-Casimir dans la région de Portneuf.
Le Monastère des Augustines: havre patrimonial de culture et de bien-être, l’organisme à but non lucratif regroupe un service de restauration, d’hôtellerie, de location de salles, en plus d’une riche programmation d’activité.
Nettoie-prêt: la coopérative oeuvrant dans le domaine de l’entretien ménager et de l’hygiène en milieu de travail a favorisé l’intégration de nombreux immigrants de la région de Québec.
Cire-Constance : l’entreprise d’insertion est reconnue comme le plus important fabricant de bougies au Québec. En plus de cette offre aux grandes entreprises, l’organisation a développé des services d’ébénisterie et de buanderie commerciale.
Acheter économie sociale, c’est encourager des entreprises qui font de leurs actions et de leur profit des outils de développement de nos collectivités! <3

Mythe: « Les entreprises d’économie sociale répondent à des besoins sociaux, mais ne sont pas concurrentielles »

Au contraire!

  • Bien lire ici -> une entreprise d’économie sociale, c’est une entreprise. Elle vend des biens ou des services et vise la rentabilité économique. Le profit généré par ses activités sert à réaliser sa mission sociale, le coeur de son existence.
  • Il ne s’agit pas de faire acte de philanthropie que de faire affaire avec les EÉS. Celles-ci fournissent des biens et services à qualité égale ou supérieure aux entreprises privées, mais avec une plus-value sociale. C’est un peu comme avoir le beurre et l’argent du beurre!
  • Empreintes d’humanité, elles sont également sensibles aux besoins de leur clientèle. Leurs services peuvent possiblement mieux s’adapter à vos contraintes et demandes.
  • L’entreprise d’économie sociale est née d’un besoin exprimé par sa communauté d’appartenance. Comme elle est constituée et supportée par un groupe de personnes, sa durée d’existence est d’ordre général plus longue qu’une entreprise privée. Ainsi, faire affaire avec une entreprise d’économie sociale, c’est une relation sur le long terme! Qui dit mieux?!

Réalité: « Les entreprises d’économie sociale : une réponse à la pénurie de main-d’oeuvre »

Ah oui?!

  • Dans le contexte actuel où les ressources humaines sont limitées, toutes les entreprises doivent user de créativité et d’adaptation pour parvenir à remplir leurs mandats.
  • Parmi les entreprises d’économie sociale, on compte les entreprises d’insertion et les entreprises adaptées.

« Les entreprises d’insertion permettent à des personnes d’acquérir une expérience de travail tout en recevant un encadrement soutenu et une formation adaptée pendant une période d’environ six mois. À la suite de cette expérience, elles sont préparées à occuper un autre emploi ou à retourner aux études. […] Pour leur part, les entreprises adaptées ajustent leurs équipements et leurs méthodes de travail de façon à pouvoir embaucher des personnes ayant une limitation physique, intellectuelle ou en santé mentale. » (Source: Guide de référence sur l’économie sociale, Chantier de l’économie sociale)

  • De nombreuses entreprises privées font affaire avec les entreprises d’insertion et les entreprises adaptées pour de la sous-traitance ou plus largement pour remplir des mandats qu’ils n’ont plus, ainsi, à assumer à l’interne.
  • Et si cette éventualité de relation d’affaires pouvait s’élargir à l’ensemble de l’offre de biens et services des entreprises d’économie sociale? Une alternative à envisager en situation de rareté de main-d’oeuvre!
Entreprises d’insertion dans les régions de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches:
Atelier Cire-Constance 
Pignon bleu
Le Piolet
Recyclage Vanier
Travail Jeunesse
Vélo vert
Entreprises adaptées dans les régions de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches:
ARTB
Atelier du Martin-Pêcheur
Atelier Signes d’Espoir
BFCO
Cétal
Formaca
Groupe AFFI logistique
Groupe Aptas
Groupe TAQ
Hichaud
Horisol 
Récupération Frontenac
Société Via

Vous en savez plus sur les entreprises d’économie sociale suite à la lecture de cet article? Pourquoi ne pas le partager dans vos réseaux?!

Pour plus d’information sur l’agence de courtage en économie sociale